Il me tient tenant par le collier, deux doigts glissés entre
le cuir et le cou, qu'il entend que je sois désormais mise en commun entre lui
et des inconnus. Je suis soumise et prostituée. C'est parce qu'il t'est facile
de consentir que je veux de toi ce à quoi il te sera impossible de consentir,
même si d'avance tu l'acceptes, même si tu dis oui maintenant, et que tu
t'imagines capable de te soumettre. Tu ne peux pas ne pas te révolter. On
obtient ta soumission malgré toi, non seulement pour l'incomparable plaisir que
moi ou d'autres y trouvons, mais pour que tu prennes conscience de ce qu'on a
fait de toi. On t'a dit hier que tu ne dois, ni regarder un homme au visage, ni
lui parler. Tu ne le dois pas davantage à moi, mais te taire, et obéir.
Lève-toi. Tu n'ouvres désormais ici la bouche, en présence d'un homme, que pour
crier ou caresser. »
Je me lève, me baigne dans l’eau tiède, qui me fait frémir
quand mes fesses meurtris y plongent, et je dois m’éponger sans frotter, pour
ne pas réveiller la brûlure. Je farde ma bouche, non mes yeux, me poudra, et
toujours nue, mais les yeux baissés, je reviens dans la cellule.
L’homme regarde Jasmin, qui est entrée, et se tient debout
au chevet du lit, elle aussi les yeux baissés, muette elle aussi.
Jasmin écarte sa jupe et l’homme l’encule. Je dois lécher la
chatte et le clitoris de Jasmin, qui se retient de jouir sous ma langue. Je
suis accroupie, cuisses écartées.
Je me relève et embrasse l’homme.
Je reste nue et en mules, dévoilant mon slip avec mon gode.
Jasmin me prend par la main et m'entraîne dans le couloir.
Nos mules claquent de nouveau sur le carrelage, et elles trouvons de nouveau
sur la banquette, entre les portes, un valet vêtu comme Sam, c’est un superbe
transsexuel blond, ferré. Il nous précède, et nous fait entrer dans une
antichambre où, devant une porte en fer forgé qui se découpe sur de grands
rideaux, deux autres valets attendent, avec des dobermans à leurs pieds.
Nous sommes mises à quatre pattes. Je reconnais Lancelot.
Le valet tenant Lancelot me retire le gode et Lancelot
m’encule profondément jusqu’au nœud. Je me retiens de jouir, la bouche
bâillonnée par le mandrin du valet.
Dès le retrait de Lancelot, le valet m’encule à son tour,
tandis que je suce Lancelot.
Le valet éjacule à son tour.
Pantelante, je me relève et je rejoins le réfectoire.
La pièce est dallée, avec une table longue, en verre épais,
pour que les valets puissent voir ce que les soumises y ont pu faire
par-dessous, et chacune a pour siège un tabouret rond recouvert de cuir noir.
J’assiste à une double pénétration canine d’une des soumises, sous l’œil
vigilant du valet de permanence, bien monté.
Dès que la soumise a fini, je la remplace.
Un berger allemand est allongé sur le dos, je m’empale la
chatte trempée sur son sexe en érection. Je pose mes genoux de part et d'autre
de l'animal, puis je colle ma chatte contre le sexe du chien et me met à
onduler du bassin. Le valet m’insère le sexe de son partenaire. Pendant que je
descends le long du membre animal, mais un poids s’abat sur ses épaules pour me
maintenir en place. J’accueille le nœud de Lancelot qui a lubrifié le passage
grâce à sa semence. Allongée sur le berger allemand, je me fais sodomiser par
Lancelot pour la troisième fois. Je m'allonge ensuite de tout son long sur son
amant vaginal. Je sens les deux nœuds de ses partenaires coincés en moi. Puis
Lancelot se retire de mon anus en m’arrachant un incroyable râle de douleur. Je
me libère du berger allemand. Le valet profite de mon anus humide pour m’enculer
sauvagement à quatre pattes.
J’ai droit à un lavement.
A la bibliothèque, je suis seule avec le valet transsexuel,
puis il sort, quand entrent un jeune, blond, bien monté et un blond aussi,
trapu.
Je suis offerte, agenouillée, penchée, les seins écrasés
contre la fourrure et tenant à pleines mains les deux coins du pouf. Le premier
m’encule, puis le second sauvagement. Je me retiens de jouir.
Le brun m’observe, en se masturbant.
Pour conclure, un dogue allemand vient m’enculer, l’anus
largement inondé par les deux hommes.
Le soir, des orgies anales me sont destinées, pour
m’élargir. Je suis fouettée la nuit, enchaînée et enculée par les chiens.
En une semaine, mon corps s’est transformé, mes zones
érogènes sont plus sensibles, plus belles, et comme anoblies : ma bouche
refermée sur des mandrins anonymes, mes mamelons sont devenus constamment
tendus, saillants, gros et longs, constamment froissés, mon clitoris est devenu
gros comme une cerise, saillant et volumineux, percé d’un anneau doré, tout
comme mes grandes lèvres, baisée et enculée à plusieurs reprises. Je suis une
prostituée digne. Je porte tatouée à l’encre noire, juste au-dessus de la
naissance de mes fesses, mon prénom de soumise Pénélope Anal et autour de mes
chevilles mon prénom Olivia. Nul besoin de gode au bout d’une semaine.
A l’aube du dimanche, je retourne au Pensionnat, nue et en
mules, sans mes carcans, escortée par deux surveillants. J’apprend que je suis
une soumise à temps plein, consensuelle, perverse, qu’aucune rançon n’est
réclamée, car je suis devenue orpheline, pas comme les autres soumises.
Je me retrouve le gynécologue, qui m’examine. Mon anus est
encore humide de mes saillies anales canines nocturnes.
- Elle a été forcée plus d'une fois et elle a été déchirée,
aussi. Son œillet assoupli va plaire à d’autres usages. Les chiens ont fait un
excellent travail.
Le gynécologue et Alban se relaient pour m’enculer.
Je me repose nue, dans ma chambre, après ma douche. Je
reprends les cours. Je n’ai plus honte d’être seins nus et fesses nues sous mon
uniforme.
A la piscine, je me baigne nue en compagnie des autres
filles. Toutes portent des anneaux dorés aux grandes lèvres, leurs anus sont
assouplis.
Le soir, après la douche commune, le souper pris nue,
empalée sur un gode anal réaliste, fixé au tabouret de cuir, je suis prise
entre les mains, les langues et les bouches lesbiennes de mes partenaires de
chambre. Souvent, elles me prennent avec un double gode réaliste ou un double
vibromasseur fixé à un gode-ceinture. J’aime subir ce double assaut de godes ou
de vibromasseurs, me rappelant combien j’aime le sexe.
Pendant la nuit, nue, je suis livrée à un des surveillants
bien montés, qui m’encule pendant une partie de la nuit, satisfait de mon anus
bien assoupli.
Au bout d’une semaine, mes fesses et mes cuisses portent de
nouvelles marques de coups de cravache sur mes anciennes marques presque
effacées. Je jouis fréquemment fouettée, tout en me montrant docile.
Tous les matins, lors de la visite gynécologique, je suis
baisée et enculée, après mon inspection.
Le dimanche matin, nue, en mules, je vais pour m’habiller,
mais la directrice, Hermine, une grande blonde, aux seins plantureux, doté d’un
imposant mandrin, me rejoint :
- Ma chérie, le Maître Donatien réclame tes services. Tu
restes nue, masturbe-toi la chatte et l’anus, pour le rejoindre.
Pantelante, je rejoins, en compagnie d’Hermine, le Manoir,
avec mes carcans en cuir, sans avoir les yeux bandés. Le Manoir est caché
derrière un grand et haut mur. Il comprend : une grille qui donne accès à
un rez-de-chaussée, à droite d'un grand vestibule, la bibliothèque, un salon,
un vestiaire, et à gauche, le réfectoire des filles et une pièce attenante
réservée aux valets. Quelques chambres, au rez-de-chaussée, sont occupées par
les filles amenées par les membres. Les autres chambres, aux étages, par ceux
d'entre eux qui font un séjour. Dans ce bâtiment, les filles ne peuvent
circuler qu'accompagnées ; elles sont absolument astreintes au silence, même
entre elles, et aux yeux baissés; elles
ont toujours les seins nus et le plus souvent la jupe relevée par-devant ou
par-derrière. On en dispose comme on veut.
La partie centrale du bâtiment abrite une aile avec les
communs, les filles de la communauté proprement dite, dans des chambres
doubles, en ce sens qu'elles sont partagées en deux par une demi-paroi, à
laquelle est de part et d'autre adossée la tête de chaque lit, lit ordinaire,
une salle de bain, et une penderie commune. Les portes des chambres ne ferment
pas à clé, et les membres du club peuvent y entrer n'importe quand dans la
nuit, que les filles passent enchaînées. Mais à part cette mise à la chaîne, il
n'y a aucune règle astreignante. Enfin, se trouve la partie libre et quasi
publique avec un restaurant, un bar, de petits salons au rez-de-chaussée, et
aux étages, des chambres. Le restaurant et le bar ont maître d'hôtel et barman,
quelques garçons - les cuisines étaient au sous-sol - mais ce sont les filles
qui faisaient le service autour des tables. Au restaurant, elles sont en
uniforme. Au bar, vêtues des grandes robes de soie, une mantille de dentelle
semblable à la mantille d'uniforme leur couvrait les cheveux, les épaules, les
seins, elles sont là pour attendre qu'on les choisit, surtout des hommes
d'affaires étrangers.
Je rejoins le rez-de-chaussée.
Là, le Maître Donatien me reçoit, c’est un bel étalon du
double de mon âge, bien monté.
- Voici, la belle soumise Pénélope, saillie par mes chiens,
je te réserve d’autres plaisirs. Mais avant, suce-moi, tandis qu’Hermine va
t’honorer.
Je me penche en avant, prend en bouche le mandrin de
Donatien, tandis que cuisses écartées, je sens le mandrin de Pénélope
m’enculer. Mains jointes à mon cou, je ne peux me masturber. Mais Hermine me
masturbe mon gros clitoris. J’ondule mon bassin sur son mandrin.
Tous les deux éjaculent presque simultanément en moi.
- Voilà, tu es bien lubrifiée. Je vais te mettre un bijou
d‘anus canin.
Le bijou d’anus est moulé sur le devant d’un sexe d’un dogue
allemand. J’aime avoir l’anus bien rempli.
Donatien me conduit derrière la partie libre. J’entends
hennir des chevaux. Je vais réaliser mon désir de baiser avec un cheval.
Donatien me conduit dans un des box, je dois sucer un
superbe pur-sang.
Installée et menottée sur un chevalet, je suis d’abord
baisée par le sexe, pour le lubrifier, puis je connais ma saillie anale équine.
Le sexe équin mesure jusqu’à dix centimètres de diamètre pour quatre-vingt
centimètres de long. Mon anus résiste interminablement. Je grimace de douleur
qu’en Donatien forcer le passage. Je gémis, bâillonnée par le mandrin d’Hermine
tandis que des larmes de souffrances coulent sur mon visage. Enfin le passage
anal cède à la pression. Le phallus c’est mis plus profond en moi. Je gémis de
douleur tellement ça fait mal. La douleur semble diminuer. Le gland et toute sa
longueur de bite du cheval gonflent encore. Soudainement, hennissant comme un
sauvage je sens une énorme quantité de spermes dans mon anus. Le liquide épais
jaillit de mon anus, dégouline le long
de mes jambes jusqu’aux mollets. Le sperme est recueilli dans une bassine.
Puis, on me retire le pur-sang Alizé, pour le selle Français
Flèche Eros. Je suis à nouveau enculée et je suce cette fois Donatien. Je suis
à nouveau inondée de spermes.
Enfin, pour la matinée, je suis enculée par un anglo-arabe
Zéphyr, suçant cette fois les gardes montés du Manoir.
A la fin de mes saillies anales du matin, je suis enculée
par les hommes. Je suis nourrie, toujours attachée au chevalet.
Les saillies reprennent l’après-midi, jusqu’au coucher du
soleil. Je suis aussi promenée, nue, à cru, sur un des chevaux, empalée sur
deux godes équins réalistes, qui défoncent ma chatte et mon anus, les mains
jointes à mon cou, subissant les va-et-vient lors de la promenade. Il n’est pas
rare que j’ai un ou plusieurs orgasmes, sévèrement punis par des coups de
cravache, donnés lorsque je retrouve le chevalet.
Le soir, je garde mon corps en sueur, pour mon lavement dans
ma cellule, avant de souper avec les autres soumises, nue et en mules. Pendant
la nuit, enchaînée, je suis enculée par les chiens des valets.
Ainsi le lendemain matin, après quelques coups de fouet sur
mes fesses, je rejoins l’anus béant, les écuries pour mes nouvelles saillies.
En une semaine de saillies anales équines, mon anus s’est
encore assoupli.
Hermine et le gynécologue lui redonnent sa tonicité en deux
mois : il est maintenant redevenu tout à fait normal, tel un poinçon strié de
rose, très serré, mais il peut s'ouvrir tout grand pour me faire enculer. Ma
chatte reste constamment lisse, comme celle d’une jeune fille, dévoilant mon
gros clitoris percé.
Mon corps s’est transformé par le port constant du corset.
Mes hanches sont plus rondes.
J’éprouve de la fierté à être tatouée et d’avoir la chatte
et le clitoris percé, mes mamelons et mon clitoris constamment tendus et de
prendre du plaisir anal sans me caresser. Donatien m’a prévu d’autres plaisirs,
pour moi, sa soumise vicieuse et perverse. Je suis devenue bisexuelle, aimant
tout autant les femmes que les hommes.
Mi août, au lever du soleil, je prends une douche et je me
rends nue et en mules, au bureau d’Hermine.
- Ma chérie, tu es attendue au Club Désir Sévices Bijou
Maîtrise, par le Comte Horace, un bel homme. Tu vas mettre ta nouvelle robe et
tu vas bien raser ta chatte et le pourtour de ton anus.
Fardée et parfumée, j’enfile ma robe composée d'une
jupe éventail, qui se retrousse d'un geste, mais toujours à corselet montant
jusque sous les seins, et portée avec un boléro fermé au cou. Il suffit
d'enlever le boléro pour que les épaules et les seins soient nus, et sans même
enlever le boléro, de l'ouvrir, si l'on désire voir les seins. Je glisse mes
pieds nus dans des mules dorées à double bride à très hauts talons. Je porte un
collier et des bracelets aux poignets, dorés, cachant des anneaux pour
m’attacher. Ma peau est patinée, je suis intégralement bronzée par les séances
de solarium et les bains de soleil, nu intégral, après la piscine.
Une superbe limousine m’attends dans la cour du Pensionnat.
Un superbe étalon africain, en uniforme de chauffeur,
m’ouvre la portière. Je monte, en prenant soin de relever ma jupe pour
m’asseoir cul nu sur la banquette en cuir. Je porte un bijou d’anus imposant
moulé sur le devant du sexe d’un doberman. J’écarte bien mes cuisses.
Nous quittons le Pensionnat, par une route de campagne.
Après une heure et demie de route, le chauffeur marque une
pause.
Le chauffeur me fait sortir de la voiture. Il m’allonge sur
le dos, déchaussée. Il me retire mon bijou d’anus, me relève ma jupe, me
lubrifie l’anus avec ma mouille abondante. Puis il m’ouvre complètement les
cuisses, en me tenant par les chevilles. Il enfonce son long et gros mandrin
bien dur dans mon anus que j’ouvre.
- Tu aimes ça, te faire limer l’œillet.
- Oui, j’aime ta grosse queue. Cela me rappelle l’étalon
Zéphyr.
- Tu as joui avec des chevaux.
- Même j’ai joui avec des chiens.
- C’est pour cela que tu es bien souple avec ma queue.
Il entre et sort de mon anus, je me caresse les seins,
étirant mes mamelons tendus, après avoir enlevé mon boléro.
- Ton clitoris bande au maximum.
- Oui, pine-moi, fais-moi jouir.
Sans attendre, je connais deux violents orgasmes, avant
qu’il éjacule en moi, tout en doigtant profondément ma chatte trempée.
- Allez, ma belle, rhabille-toi. Je te remets ton bijou pour
garder mon sperme au chaud.
Rhabillée, je me rassois.
Après une heure de route, nous franchissons un portail,
gardé par deux superbes hommes armés sur de deux superbes pur-sangs, dont je
regarde leurs sexes, me rappelant mes saillies équines.
Puis je découvre le long de la longue allée bordée d’arbres,
des maîtres-chiens tenant en laisse de superbes dobermans, bergers allemands,
dogues allemands et malinois, tous des mâles.
Au bout de l’allée, la limousine s’arrête devant le perron
d’une superbe villa. Des domestiques sont là, il y a une soubrette blonde, un
jeune homme en tenue de soubrette, un transsexuel majordome, un gynécologue, un
docteur et un élégant transsexuel, le fameux Comte Horace, nu sous sa robe de
chambre.
- Voici, notre nouvelle invitée, Pénélope, qui est une jeune
soumise docile, bien dressée. Fleur est chargée de ton bain, avec interdiction
de t’honorer. C’est Aimée, ton majordome, Brice, le gynécologue, Charles, le
docteur ont ce privilège et Orchidée est chargée de te farder et de parfumer.
Tu as une garde-robe à ta disposition. Tu es soubrette pour le Club et ses
annexes : le restaurant et le bar et les salles spéciales. Orchidée vas te
raser intégralement, pour que tu sois la chatte toujours parfaitement lisse ainsi que la raie de tes
fesses mais aussi bien sûr, tes aisselles et tes jambes. Après le rasage ou
l'épilation, Orchidée passe la chatte et la raie à la flamme d'une bougie pour
que même le duvet disparaisse à coup sûr. Tes mains et tes pieds sont manucurés
par Aimée.
Je monte au premier étage, accompagnée par Fleur et
Orchidée. Nue, après mes besoins naturels, je me glisse dans un bain tiède.
D’instinct, je m’accroupis, cuisses écartées, entourant de glaces et de miroirs
dans la grande salle de bains. Fleur me passe la grosse éponge sur ma chatte,
mon clitoris et mon anus. Orchidée me fait mon lavement, assise et courbée en
avant sur un bidet. Fleur me savonne l’anus pour le laver soigneusement et
m’enfonce une canule, montée à l'extrémité du flexible de la douche, par
laquelle elle m’asperge d'eau tiède. Je mouille sous le jet d’eau tiède, me
rappelant mes éjaculations antérieures par les hommes, les chiens et les
chevaux. Orchidée me lèche la chatte et le clitoris pendant l’opération,
qu’elle répète jusqu’à ce que je sois propre. Fleur me lave la chatte, je dois de retenir le liquide ou au ,contraire le
laisser s'écouler. Je suis aussi shampooinée et le reste de mon corps recouvert
de gel douche parfumé et je me rince dans l’eau tiède du bain.
A la sortie du bain, je suis enveloppée dans une grande
serviette, me regardant dans les glaces.
Orchidée m’invite à m’allonger sur une table, couchée sur le
dos sur une table assez courte, dont la tête est à quelque distance d'un mur,
et sur laquelle je repose de la tête au haut de mes fesses ; mes bras sont
tirés dans le prolongement de mon corps et fixés au mur en extension ; mes
jambes sont repliées, remontées vers le haut, et également attachées au mur par
deux chaînettes reliant mes chevilles à deux crochets très espacés l'un de
l'autre, ce qui m'oblige à un grand écart douloureux. Une large sangle très
serrée finit de m'immobiliser sur la table, au niveau de la poitrine, sous les
seins et le haut de mon ventre. Ainsi, je ne peux rien bouger d'autre que la
tête, ouverte au maximum. Orchidée enduit mon pubis de cire chaude. Je me
retiens de gémir, lorsqu’elle la retire, une fois durcie en refroidissant puis
arrache brusquement le cataplasme ainsi formé et tous mes poils pubiens avec.
Elle recommence jusqu’à ce que mon pubis soit totalement lisse, puis s’occupe
de ma raie des fesses, pour bien dégager le pourtour de l’anus. Ensuite
Orchidée peaufine et arrache à la pince à épiler les quelques duvets qui ont
échappé à la cire, m'examinant avec une grosse loupe, me faisant hurler à
chaque fois. Elle termine sa prestation en forme de supplice chinois en
enduisant et massant longuement toutes les parties épilée avec une lotion
adoucissante. J'ai droit au miroir placé entre mes cuisses écartées avant
d'être détachée de cette table de torture. C'est vrai que mon sexe a changé
totalement d'aspect : ma fente me paraît plus longue, remonter plus haut sur le
pubis, mes lèvres intimes plus renflées, toutes lisses. À part sa béance due à
ma position, ma chatte ressemble tout à fait à celle d'une petite fille avec
son aspect bombé et charnu très émouvant. Orchidée me passe la grosse éponge
sur mon pubis totalement lisse, pour un ultime nettoyage.
Totalement lisse, je rejoins ma chambre, avec un grand lit,
une porte-fenêtre, une garde-robe cachée derrière un des miroirs. La chambre
possède plusieurs glaces et miroirs sur les murs et au plafond.
Je reste jambes nues, je glisse mes pieds nus dans des mules
à plates-formes, avec une seule bride
sur le cou-de-pied. Ma silhouette est plus élancée, mes chevilles et mes
mollets sont tendus, cela me fait des jambes superbes, je redresse le buste et
creuse les reins. Je porte un corset seins nus, étroitement lacé, noir, tenue
rigide par de larges baleines très rapprochées, courbées vers l'intérieur au
ventre et au-dessus des hanches, qu'un busc, sur un côté derrière, permet de
boucler et de déboucler. Par-derrière aussi, un large laçage se serre ou se
desserre à volonté. Ma taille et mon ventre se creusent sous la pression des
baleines, qui sur le ventre descendent presque jusqu'au pubis, qu'elles dégageaient,
ainsi que les hanches, marque ma taille et l'affine au maximum et des hanches
de courtisane, j'ai le dos cambré et les fesses en arrière et mes seins tendent
leurs mamelons extrêmement tendus par l’excitation. Le corset épouse les formes
et les met en valeur. Enfin, j’enfile une robe ultra courte dont les plis
s'évasent en corolle autour de la taille comme les pétales d'une fleur,
par-derrière, elle m'arrive juste au ras des fesses. Je suis prête. Orchidée me
farde et parfume mes parties exhibées.
Fleur bande sous son tablier. Je veux le sucer, mais le
Comte m’a interdit.
Je descends le premier étage et rejoins le rez-de-chaussée.
Le Comte me toise, me glisse à l’annulaire gauche, ma bague sertie d’un petit
anneau. Orchidée me remplace mon collier et mes bracelets aux poignets et aux
chevilles par de nouveaux en fer inoxydable, articulés et à demi rigides,
comme on fait certains bracelets-montres. Ils sont larges de près de deux
doigts et ont chacun un anneau de même métal. Le collier m’entoure exactement
le cou dans son milieu, sans le serrer mais suffisamment pour qu'il soit
difficile de le faire tourner, et plus difficile encore d'y glisser un doigt
entre la peau et le métal. De même, à mes poignets et à mes chevilles, juste
au-dessus de l'articulation qui est laissée libre, les bracelets.
Orchidée me susurre à l’oreille :
- Sache que le Comte ou les clients peuvent te fouetter ou
t’enculer, enchaînée. Ce sont eux qui décident.
Je me penche en avant, écarte mes fesses pour recevoir le
gros mandrin du Comte. Je me retiens de jouir, mais mes mouvements de mon
bassin ne trahissent pas mon plaisir. Ma chatte est toute perlée.
Le Comte se retire et éjacule dans ma bouche. Je me refais
une beauté.
Je rejoins Brice. Je garde ma tenue, il m’examine avec un spéculum
et un écarteur anal, me gode, enchaînée au fauteuil, déchaussée. J’ai un nouvel
orgasme.
Cela me vaut quelques coups de cravache sur les fesses, tout
en le suçant.
- Tu es bien doublement ouverte, selon les critères requis
par le Club. Je vais enduire tes seins pour stimuler la pousse et la taille de
tes seins. En gros, tes seins vont pousser beaucoup plus vite que normalement
et aussi beaucoup plus. Les résultats sont très rapides, tes seins vont
énormément augmenter dès les premiers jours mais je te préviens, ça va faire
mal. Le Comte et les clients aiment les femmes aux seins plantureux.
Détachée, je rejoins Aimée, au bar. Mais avant, Aimée
s’occupe de mes mains et de mes pieds.
Une fois prête, j’attire les regards en compagnie des autres
filles, qui sont soit en tenue de soubrette soit seins nus avec un tablier ou
en corset seins nus, sans tablier, ni robe.
Dans un salon, trois hommes me donnent leurs commandes. Je
les sers. Puis j’offre mes seins à l’un d’eux, du double de mon âge, tandis
qu’un autre homme plus jeune, m’encule jusqu’aux testicules. J’écarte mes
cuisses. Il me donne quelques claques magistrales sur les fesses. Je mouille
d’excitation. Je creuse la taille pour mieux offrir mes fesses. Finalement les
trois hommes m’enculent l'un après l'autre.
Au bar, un des serveurs, beau et musclé, bien monté,
s'installe seul près d'une fenêtre. Il glisse la main entre mes fesses et me
doigte l’anus. Je me retiens de jouir. Il enfonce jusqu’à quatre doigts, que je
nettoie ensuite.
Puis dans la matinée, quatre groupes de trois clients
m’enculent et me fouettent dans la chambre au-dessus du bar, le plus souvent en
double anale et des fois, avec leurs chiens.
Le Comte note sur un carnet, mes prestations, mes nombres de
coups de fouet, chicotte et de cravache que je reçois le plus souvent sur les
fesses, les cuisses, mais aussi sur les seins et dans le dos et sur les reins.
Après chaque passe, j’ai droit à un lavement sur un bidet à
l’étage.
En un mois, je gagne un bon salaire, mais en étant ferrée et
marquée, je peux être payée double.
J’en parle au Comte, lors d’une nuit, à me faire enculer et
cravacher, en sa compagnie.
- Ma chérie, si tu acceptes d’être ferrée et marquée, tu le
seras à vie. On marquera tes fesses et ton pubis et tu seras ferrée aux grandes
lèvres étirées par tes anneaux.
- J’accepte.
- Bon, fin septembre, nous irons au Domaine des Biches, pour
te remettre à la Comtesse Diane Maîtresse Bisexuelle.
Jusqu’au rendez-vous, je multiplie mes passes, six à huit
par demi-journée tantôt au bar tantôt au restaurant. Je finis la soirée, nue,
livrée au personnel, dans une grande pièce, entourée de glaces et de miroirs,
pour les voyeurs qui me filment et me photographient. Je suis bien notée par
les clients.
A la date prévue, nue et en mules, avec mes carcans en fer,
je suis conduite par le Comte, dans la limousine, à mi-chemin entre le Club et
le Manoir. Je porte un gros bijou d‘anus moulé sur le devant d’un sexe équin.
Au milieu de la campagne, se trouve une maison basse au fond
d'un grand jardin, clos de murs. Quand nous arrivons, il est deux heures de
l'après-midi, la maison dort, et au coup de sonnette le doberman aboie
faiblement.
Sans attendre, le doberman m’encule séance tenante, je ne
peux résister. J’ai quatre violents orgasmes.
La Comtesse arrive, nue, sous son kimono, les seins
plantureux, comme les miens. Je fais désormais un 110D. Elle exhibe un long et
gros mandrin en érection, nu et libre.
- Continue à jouir, ma belle. J’aime quand une fille jouit
avec Hadès.
Le Comte m’enfonce le mandrin de la Comtesse en bouche. Je
suis aux anges.
La Comtesse éjacule dans ma bouche, presque simultanément
qu’Hadès.
Hadès reste en moi, pour me saillir tout en débandant.
Lors de son retrait, je le suce.
Le Comte me remet le bijou d’anus et nous allons au cabinet
gynécologique.
Là, menottée, nue, au fauteuil gynécologique, cuisses
grandes ouvertes, l’anus libre, je me fais examiner la chatte et l’anus.
La Comtesse m’encule tandis que je suce le Comte.
- Cette beauté est au summum du dressage. Son oeillet bien
ouvert, une perversion zoophile, une suceuse hors pair, un corps d’une grande
beauté, un gros clitoris percé.
La Comtesse éjacule sur mon pubis.
Je reste menottée. Les filles me rejoignent. Trois autres
filles habitent la maison, elles ont chacune une chambre au premier étage ; on
me donne une petite chambre au rez-de-chaussée, voisine de celle de la
Comtesse. Toutes trois, comme moi, sont nues. La Comtesse et les domestiques
sont vêtues : une cuisinière et deux femmes de chambre, plus âgées que la Comtesse,
sévères dans de grandes jupes d'alpaga
noir et des tabliers empesés. Deux des filles brunes, les cheveux aussi noirs
que leurs poils pubiens, le bout des seins long et presque violet. L'autre
était petite, ronde et blonde, et sur la peau crayeuse de sa poitrine on voyait
un effrayant réseau de veines vertes. La Comtesse, qui désigne du doigt les
trois zébrures noires qui rayent le devant de mes cuisses, et se répètent sur
mes fesses.
Pendant un mois à partir de demain, tu n’es pas fouettée,
mais tu l’es aujourd'hui, pour ton arrivée, quand j'ai fini de t'examiner. Je
fais te faire fouetter l'intérieur des cuisses, jambes grandes ouvertes. Il
faut marquer tes fesses. On va tirer au sort qui te fouette, Camélia apporte
les jetons
Camélia est la plus grande des deux filles brunes, l'autre
s'appelle Caroline, la petite blonde Iris. Elles portent toutes, un collier de
cuir et des bracelets aux poignets. En plus, elles portaient aux chevilles les
mêmes bracelets. La Comtesse tend quatre jetons, en donne un à chacune d'elles,
sans regarder le chiffre qui est inscrit et les distribue.
Les trois filles
regardent chacune le leur et ne dirent rien, attendant que la Comtesse parle.
« J'ai deux, dit La Comtesse, qui a un ? » C'était Camélia.
La Comtesse me caresse l'intérieur des cuisses.
« C'est l'endroit du corps où la peau est la plus douce,
dit-elle, il ne faut pas l'abîmer. Va doucement, Camélia. »
Aux premiers coups qui me brûlent au ventre, je gémis.
Camélia passe de la droite à la gauche, s'arrête, reprend. Je me débats de tout
mon pouvoir. La Comtesse entend m'amener à merci.
« Plus vite, dit-elle à Camélia, et plus fort. »
Je me raidis, mais en vain. Une minute plus tard, je cède
aux cris et aux larmes, tandis que la Comtesse me caresse le visage.
- Encore un instant, dit-elle, et puis c'est fini. Cinq
minutes seulement. Tu peux bien crier pendant cinq minutes: Il est vingt-cinq.
Camélia tu arrêtes à trente, quand je te le dis. »
Mais j’hurle et subis le supplice cependant jusqu'au bout,
et la Comtesse me sourit.
« Remercie-moi », me dit la Comtesse, et je la remercie. Je
sais bien pourquoi la Comtesse a tenu, avant toute chose, à me faire fouetter.
J’aime l'idée du supplice, quand je le subis j’ai trahi le monde entier pour y
échapper, quand il est fini je suis heureuse de l'avoir subi, d'autant plus
heureuse qu'il a été plus cruel et plus long. La Comtesse ne s'est pas trompée
à l'acquiescement ni à ma révolte, et sait bien que mon merci n'est pas
dérisoire. Il y a cependant à son geste une troisième raison, qu'elle
m’explique. Elle tient à faire éprouver à toute fille qui entre dans sa maison,
et doit y vivre dans un univers uniquement féminin, que sa condition de femme
n'y perd pas son importance du fait qu'elle n'a de contact qu'avec d'autres
femmes, mais en soit au contraire rendue plus présente et plus aiguë. C'est
pour cette raison qu'elle exige que les filles soient constamment nues ; la
façon dont j’ai été fouettée, comme la posture où elle était liée n'avaient pas
non plus d'autre but. Aujourd'hui, c'est moi qui demeurerait le reste de la
matinée trois heures encore - jambes ouvertes et relevées, exposée sur le
fauteuil gynécologique, face au jardin. Je ne peux cesser de désirer refermer
mes jambes. Demain, ce sera Caroline ou Camélia, ou Iris, que je regarde à mon
tour. C'est un procédé beaucoup trop lent et beaucoup trop minutieux. Mais je
vois combien il est efficace. Outre les anneaux et le chiffre que je porte à
mon départ, je serais rendue plus ouvertement et plus profondément esclave que
je ne l'imagine possible.
Après les trois heures, menottée, la Comtesse me libère.
Les filles me caressent, me masturbent la chatte et l’anus.
Je jouis. Puis la Comtesse me présente une guêpière, de nylon, si durement
baleinée et si étroite qu'on a dit une très haute ceinture de cuir, et ne
comporte pas de jarretelles. Une des filles brunes la lace, cependant que la
Comtesse lui ordonne de serrer de toute sa force.
- C'est pour cela que tu es bien plus belle, mais tu ne
serrais pas assez, tu la porteras ainsi tous les jours.
Elle prit dans son secrétaire un coffret de cuir et l'ouvre.
- Eh bien voici les anneaux qu'il désire te faire porter. »
Ce sont des anneaux de fer mat inoxydable, comme le fer de
la bague doublée d'or. La tige en est ronde, épaisse comme un gros crayon de
couleur, et ils étaient oblongs : les maillons des grosses chaînes sont
semblables. La Comtesse me montre que chacun est formé de deux U qui
s'emboîtent l'un dans l'autre.
« Ce n'est que le modèle d'essai, dit-elle. On peut l'enlever.
Le modèle définitif, tu vois, il y a un ressort intérieur sur lequel on doit
forcer pour le faire pénétrer dans la rainure où il se bloque. Une fois posé,
il est impossible de l'ôter, il faut limer. »
Chaque anneau est long comme deux phalanges du petit doigt,
qu'on y peut glisser. A chacun est suspendu, comme un nouveau maillon, ou comme
au support d'une boucle d'oreille un anneau qui doit être dans le même plan que
l'oreille et la prolonger, un disque de même métal aussi large que l'anneau est
long. Sur une des faces, un symbole féminin doré, sur l'autre, rien. « Sur
l'autre, dit La Comtesse, il y aura ton nom, le titre, le nom et le prénom de
ton Maître, et au-dessous, un fouet et une cravache entrecroisés. Iris porte un
disque analogue à son collier. Mais toi, tu le portes à ton ventre. - Mais...,
dis-je. - Je sais, répond La Comtesse, c'est pour cela que j'ai emmené Iris.
Montre ton ventre, Iris. » « Je te perce dans un instant, dit La Comtesse, ce
n'est rien, le plus long est de poser les agrafes pour suturer ensemble
l'épiderme du dessus et la muqueuse de dessous. C'est beaucoup moins dur que le
fouet.
- Mais vous n'endormez pas ? s'écrie-je tremblante.
- Jamais de la vie, répondit La Comtesse, tu es attachée
seulement un peu plus serré, c'est bien suffisant. Viens. »
Menottée sur le fauteuil, la Comtesse me retire mes anneaux
à mes grandes lèvres percées et y passe l'anneau d'essai. Si léger qu'il fût -
plus qu'il n'en avait l'air, mais il est creux - il pèse. Le dur métal, dont on
voit bien qu'il entre dans la chair, semblait un instrument de supplice. Que
serait-ce lorsque s'y ajoute le second anneau, qui pèserait davantage ? Cet
appareil barbare éclaterait au premier regard.
« Bien entendu, dit La Comtesse. Quiconque, n'importe qui
d'autre, même toi devant la glace, quiconque relèvera ta jupe voit
immédiatement ses anneaux à ton ventre, et si on le retourne, son chiffre sur
tes fesses. Tu pourras peut-être un jour faire limer les anneaux, mais le
chiffre tu ne l'effaceras jamais.
- Je crois, dit Camélia, qu'on efface très bien les
tatouages. » (C'est elle qui sur la peau blanche d'Iris a tatoué, au-dessus du
triangle du ventre, en lettres bleues ornées comme des lettres de broderie, les
initiales du maître d'Iris.)
- Tu seras marquée au fer. Sir Sévices me les a envoyés il y
a deux jours.
- Au fer ? crie Iris.
Au fer rouge. »
Du premier jour, je partage la vie de la maison. L'oisiveté
y est absolue, et délibérée, les distractions monotones. Les filles sont libres
de se promener dans le jardin, de lire, de dessiner, de jouer aux cartes, de
faire des réussites. Elles peuvent dormir dans leur chambre, ou s'étendre au
soleil pour se brunir. Parfois elles parlent ensemble, ou deux à deux, des
heures entières, parfois elles restent assises sans rien dire aux pieds de la
Comtesse. Les heures des repas sont toujours semblables, le dîner a lieu aux
bougies, le thé est pris dans le jardin, et il y a quelque chose d'absurde dans
le naturel des deux domestiques à servir ces filles nues, assises à une table
de cérémonie.
Pendant la journée, je suis enculée par Hadès, quatre à cinq
fois par jour, pour mon plus grand plaisir.
Le soir, La Comtesse nomme l'une d'elles pour dormir avec
elle, la même parfois plusieurs soirs de suite. Elle la caresse et se fait caresser
par elle le plus souvent vers l'aube, et se rendort ensuite, après l'avoir
renvoyée dans sa chambre.
Le lendemain après-midi, qui est toujours remise au sort. A
trois heures, sous le hêtre pourpre où les fauteuils de jardin sont groupés
autour d'une table ronde en pierre blanche, La Comtesse apporte la coupe aux
jetons. Chacune en prend un. Celle qui tire le nombre le plus faible est alors
si la boule noire est tirée, est fouettée, blanche, non.
Car La Comtesse, à deux reprises, et jusqu'ici pour Iris
seulement, m’a tendu le fouet de cordes, en me disant de frapper. Je suis
saisie par un terrible plaisir, si aigu et je dois me faire violence pour
ralentir mes coups et ne pas frapper à toute volée.
A peine mes blessures sont-elles cicatrisées : « Que je
regrette, dit La Comtesse, de ne pouvoir te faire fouetter. Quand tu
reviendras... Enfin, je vais en tout cas t'ouvrir tous les jours. »
Et tous les jours, je suis ouverte jusqu'à l'heure où sonne
la cloche du dîner. Et La Comtesse a raison : c'est vrai que je ne peux songer
à rien d'autre, pendant ces deux heures, qu'au fait qu'elle est ouverte, à
l'anneau qui pèse à ma chatte, qui pèse bien davantage lorsque le second anneau
s'y ajoute. A rien d'autre qu'à mon esclavage et aux marques de mon esclavage.
- Ton maître arrive demain matin. Tu dors avec moi cette
nuit. »
La courte nuit d'été s'éclaircit lentement, et vers quatre
heures du matin le jour noie les dernières étoiles. Je dors cuisses écartées,
je suis tirée du sommeil par la main de la Comtesse entre mes cuisses. Mais La
Comtesse veut seulement me réveiller, pour que je la caresse. J’effleure de mes
lèvres la dure pointe des seins, de ma main son mandrin. La Comtesse est
prompte à se rendre - mais ce n'est pas à moi. La Comtesse jouit, quand je la
suce.
« Recommence. » Elle m’embrasse la bouche et les seins, et
me tient contre elle une heure encore avant de me renvoyer. Elle m’a enlevé mes
fers.
« Ce sont les dernières heures, m’as-elle dit, où tu vas
dormir sans porter de fers. Ceux qu'on te mettra tout à l'heure ne peuvent plus
s'enlever. »
Elle a doucement et longuement passé sa main sur mes fesses,
m’encule sauvagement, puis m'a emmenée dans la pièce où elle s'habille, la
seule de la maison où il y a une glace à trois faces, toujours fermée. Elle a
ouvert la glace, pour que je puisse me voir.
« C'est la dernière fois que tu te vois intacte, me
dit-elle. C'est ici, où tu es si ronde et lisse, que l'on t'imprimera les
initiales, de part et d'autre de la fente de tes fesses. Je te ramènerai devant
la glace la veille de ton départ, tu ne te reconnaîtras plus. Va dormir. »
Le lendemain à dix heures, Camélia vient me chercher, me
baigne, me coiffe, et me farde les lèvres, mon Maître arrive.
« Allons, viens, dit Iris, il t'attend. »
Le soleil est déjà haut dans le ciel.
« Voilà, dit La Comtesse quand Iris m’amène devant lui, les
anneaux peuvent être posés quand vous voudrez, elle est percée. »
Sans répondre, l’homme, un élégant conseiller spécial du
ministère de l’Intérieur, m’attire dans ses bras, m'embrassa sur la bouche, et
me soulevant tout à fait, me couche sur la table, où il demeure penché sur moi.
Puis il m'embrasse encore me caresse les sourcils et les cheveux, et se
redressant, dit à La Comtesse : « Tout de suite, si vous voulez bien. » La
Comtesse prend le coffret de cuir qu'elle a apporté et mis sur un fauteuil, et
tend à Sir Sévices les anneaux disjoints qui portent mon nom et le sien.
« Faites », dit Sir Sévices. Iris relève mes genoux, et je
sens le froid du métal que la Comtesse glisse dans ma chair. Au moment
d'emboîter la seconde partie de l'anneau dans la première, La Comtesse prend
soin que la face niellée d'or soit contre la cuisse, et la face portant
l'inscription vers l'intérieur. Ils sont rivés. Quand c’est fini, il remercie
La Comtesse et m’aide O à me mettre debout. Je m’aperçois alors que ces
nouveaux fers sont beaucoup plus lourds que ceux qu'elle avait provisoirement
portés les jours précédents. Mais ceux-ci sont définitifs.
« Votre chiffre maintenant, n'est-ce pas ? » dit La Comtesse
à Sir Sévices. Sir Sévices acquiesce d'un signe de tête, et me soutient, je
chancèle, par la taille ; je suis si mince.
Mes hanches en semblent plus rondes et mes seins plus
lourds.
Je suis menottée au centre de la salle d’examen gynécologique,
debout, les bras en l’air, avec une barre d’écartement, sur la pointe des pieds
nus. La Comtesse me met un bâillon-pénis, rase une dernière fois mon pubis. Il
y a un gros réchaud rond à une bouche. Une double abominable douleur me
transperce, et je ne sais jamais qui a enfoncé dans la chair, de mes fesses les
deux fers rouges à la fois, et sur mon pubis, ni quelle voix a compté lentement
jusqu'à cinq, ni sur le geste de qui ils ont été retirés. Sur la fesse gauche,
je porte le B et le M entrecroisés, encadrés par un fouet et une cravache et
l’autre fesse, le S et le D entrecroisés, encadrés d’un sexe canin et d’un sexe
équin et sur le pubis, je porte le V entrecroisé par un fouet et une cravache.
Mes fers portent les lettres SS pour la lèvre gauche et sur l’autre SV, pour
soumise vicieuse.
De retour à la capitale, je me remarque dans le miroir de
mon appartement, à une heure de route du Manoir, les fers trouent mes lèvres de
ma chatte, me descendent jusqu'au tiers de la cuisse, et à chacun de mes pas
bougent entre mes jambes comme un battant de cloche, le disque gravé étant plus
lourd et plus long que l'anneau auquel il pend. Les marques imprimées par le
fer rouge, hautes de trois doigts et larges de moitié leur hauteur, sont
creusées dans la chair comme par une gouge, à près d'un centimètre de
profondeur. Rien que de les effleurer, on les perçoit sous le doigt. De ces
fers et de ces marques, j’éprouve une fierté insensée. Je désormais des robes
pour le grand soleil et quelques robes du soir très légères composées d'une
jupe éventail, qui se retrousse d'un geste, mais toujours à corselet montant
jusque sous les seins, et portée avec un boléro fermé au cou. Il suffit
d'enlever le boléro pour que les épaules et les seins soient nus, et sans même
enlever le boléro, de l'ouvrir, si l'on désire voir les seins.
Je fréquente le Manoir, pour parfaire mon instruction et je
suis fouettée. Je retourne aussi au Club, où je suis doublement payée.
Sir Sévices me met enceinte. Je me rends sur la tombe de ma
mère Prudence, qu’a connu, Sir Sévices, je la fleuris.
Quelques mois après, je donne naissance à des jumeaux, un
garçon et une fille. Je ne cherche pas à faire limer l'anneau et, quand bien
plus tard je me laisse déshabiller par ses amants, – lesquels ne l'appellent
que par mon prénom entier –, seuls les marques au fer effrayent réellement ceux
qui les découvrent.
